Un réveil tout en douceur? [PV]

"Bip Bip BIIIIPPPPP !!!"

Saleté de réveil. Jason donna un coup, à l'aide de sa main, sur celui-ci, qui heurta brusquement le sol, replongeant la pièce dans le silence délicieux du matin. Le trentenaire, seulement vêtu d'un boxer noir en guise de "pyjama", se trouvait là, allonger sur le lit, la moitié de son corps recouvert par un drap blanc. Il ouvrit un oeil, puis le deuxième, en fronçant les sourcils, dans le but de lutter contre les rayons de soleil qui s'infiltraient à travers la fenêtre. Mais il les referma bien vite, la lumière étant bien trop forte pour le moment. Harrison plongea donc sa tête sous son oreiller en lâchant un plainte, suivit d'un petit grognement. Puis il resta quelques minutes ainsi, sans bouger, le temps d'habituer ses yeux à la lumière du jour, comme chaque matin. Quand ceci fut fait, il se redressa enfin, de façon à s'asseoir sur le matelas, finissant de sortir de son sommeil, pour éviter de se prendre les murs à cause d'un état plutôt comateux.

Une fois debout, il attrapa un jean qu'il enfila, ainsi qu'une chemise blanche qu'il laissa tout de même ouverte. Et c'est ainsi qu'il sortit de sa chambre provisoire, en s'étirant. Oui, cet appartement n'était qu'un logement parmi tant d'autres, pour héberger Jason et Kate, lorsqu'ils allaient d'une ville à une autre, d'un pays à un autre. Pourquoi seulement eux deux vivaient ensemble? Car depuis que la jeune femme avait quitté Paris pour le suivre, elle était devenue sa protégée, même s'il évitait le plus possible de le lui faire comprendre. Et puis, elle était la seule demoiselle du groupe de hors-la-loi, il n'allait tout de même pas la laisser seule, alors que tant de choses auraient pu lui arriver. En effet, Harrison avait beau se montrer dur et insensible, il s'était énormément attaché à Katii, et ne voulait pas qu'elle soit en danger. C'est pourquoi il voyait personnellement à sa sécurité.

Quand l'homme arriva dans la cuisine, il fut surpris de ne voir personne. Il se dirigea donc vers le salon, la télévision était éteinte. Il était 8h00, et par habitude, Miss Shepard se trouvait dans le canapé, avec un bol de céréales, à regarder l'écran juste en face d'elle. Dormait-elle encore? Probablement. Ce fut la raison pour laquelle il retourna dans le petit couloir, en direction de sa chambre. Doucement, il entre-ouvrit la porte et y passa sa tête, juste assez pour la voir, encore dans son lit, à dormir profondément. Le parisien finit par entrer, discrètement, pour ne pas la réveiller brusquement. Non, il aimait la sortir de son sommeil en douceur, et cela, elle le savait plus que bien. Il s'allongea sur le lit, juste contre elle, laissant sa peau effleurer la sienne. Là, ses doigts se baladèrent sur l'épaule gauche de la jeune femme, alors qu'il se glissait sous les couvertures. Elle pouvait être nue, ce ne serait pas la première fois qu'il l'aurait vu ainsi. En effet, les deux jeunes gens couchaient assez régulièrement ensemble, tout en gardant une relation très professionnelle. Jason n'aurait jamais voulu lui avouer qu'il s'était attaché à elle, il était bien trop fier pour le faire. Donc, ils ne se contentaient que de faire l'amour, et travailler ensemble.

« FAIS DODO … »

Kate était sagement allongé dans son lit à dormir profondément, la veille la jeune rouquine à rencontrer une certaine difficulté à trouver le sommeil, sans réellement savoir pourquoi. C'est peut-être le film d'horreur qu'elle a regardée quelques instants avant d'aller se mettre au lit. Pourtant, on ne peut pas vraiment dire que ce soit logique qu'elle ait peur de ce genre de choses étant donné la vie qu'elle mène. Une petite insomnie comme ça, cela arrive à tout le monde. Elle aurait peut-être mieux fait de sortir s'amuser plutôt que de se tourner et se retourner encore dans son lit, mais elle ne l'avait pas fait. Pourtant, dieu sait combien miss Sheppard aime s'amuser, et les boites de nuit sont son véritable dada. Mais elle n'avait pas vraiment envie de rencontrer des gens cette nuit là, elle voulait tout simplement rester au calme, étrange hein, elle pense à aller en boite et puis au calme finalement ... On a tous besoin de calme à un moment ou à un autre, pour Katii c'était hier soir. Mais voilà, elle ne c'était pas endormi facilement et avait le sommeil agiter, donc évidemment elle n'était pas encore réveillé à l'heure à laquelle elle est censée être assise en tailleur sur le divan encore en pyjama. Il faut dire que Kate ne trouvait jamais le sommeil facilement, en effet elle n'est pas chez elle ici, c'est encore un nouveau logement et donc le sommeil est difficile, une certaine peur est présente, allez savoir pourquoi, une habitude. Mais en général les rayons de soleils la tirent de son sommeil, apparemment ce n'était pas le cas pour ce matin-là ...

Kate change de logement assez souvent avec Jason, il ne reste jamais bien longtemps au même endroit, au moins on ne peut pas vraiment dire qu'elle finit par se lasser de l'endroit, elle n'en a même pas le temps. Elle n'aime pas toujours cette vie, certes, mais c'est celle qu'elle mène, elle n'y peut rien. Puis elle ne va tout de même pas laissait tomber Harrison comme cela, du jour au lendemain, quesqu'il lui arriverait d'ailleurs ... Avouons que la petite rouquine c'était déjà posé quelques fois la question, mais en se disant qu'il pourrait réagir assez mal elle oubliait très vite. D'autant qu'elle ne savait même pas ce qu'elle deviendrait sans lui, perdu, oui elle le serait, elle n'aurait plus rien ...

A présent Kate dormait calmement, plus aucune agitation, vêtue d'une nuisette rouge elle était allongée dos à la porte, une main sous l'oreiller, yeux clos. Son visage était alors serein, attendrissant même. C'est l'un des seuls moments où elle se sentait bien, forcement en dormant elle ne pouvait pas se sentir mal, bien que malgré les quelques jours qu'elle avait passés ici elle n'était encore ni habituer à la ville, ni même au logement, mais ça viendra, le problème c'est que ça viendra peu de temps avec qu'ils ne doivent partir. Bref, dans son sommeil elle ne sentit même pas une présence à côté, celle de Jason, à croire que ce matin elle dormait assez profondément en effet, mais peut-être pas tellement étant donné que lorsque les doigts d'Harrison vinrent se balader sur son épaule elle eu tout d'abord un petit mouvement léger de l'épaule avant de se retourner de l'autre côté, donc vers lui, sans pour autant le flanqué hors du lit. Elle aurait de toute façon un petit peu de mal. Son sommeil n'était pas si lourd que ça, mais pas si léger non plus étant donné qu'elle ne c'était pas vraiment encore réveiller.

Harrison et la belle Kate Sheppard avaient certains points communs et d'autres, complètement différents. Prenez par exemple les boîtes de nuit. Lui, haïssait ce genre d'endroit et ne comprennait même pas comment la jeune femme pouvait adorer cela. Surtout depuis le phénomène tecktonik, cela le répugnait plus qu'autre chose. Lui, préférait de loin passer sa soirée dans un casino, ou bien dans un bar, à faire des parties de poker, tout en buvant une bonne bière, choses qu'il s'accordait tout de même assez souvent, malgré le fait que ce soit un fugitif. Après tout, peu de personnes auraient été capables de les reconnaître, mis à part quelques membres des forces de l'ordre. Donc, ils passaient assez inaperçus, ce qui avait le mérite de leur offrir une vie un peu plus "banale".

Le trentenaire avait conscience que pour Katii, ne pas avoir un logement à elle, une vie stable, était quelque chose de difficile, mais pouvaient-ils faire autrement après tout? Ils devaient fuir sans cesse la police. Et imaginons qu'ils arrêtent tout, que feraient-ils? Jason avait certes un diplôme pour être enseignant et pourtant, jamais il ne l'avait utilisé. Et maintenant, avec un casier judiciaire comme le sien, il serait totalement impossible pour lui de changer de vie, à part la finir derrière une cellule d'un mètre carré. Cela était tout pareil pour la belle jeune femme, à part qu'elle, n'avait pas de grands diplômes. Quoi qu'ils en soit, c'était un cercle vicieux, dont ils ne pourraient jamais sortir. Et puis, Kate ne savait même pas pourquoi Harrison cherchait-il temps à mener cette vie, qui était loin d'être facile. Par ce qu'il aimait cela, et comme elle, il avait un passé sombre qui méritait une petite vengeance.

Le visage si apaisé de la jeune femme plongé dans son sommeil ne pouvait que faire sourire Harrison, visiblement attendrit. Elle était d'une beauté incomparable, d'un charme irrésistible, dont elle se servait pour arriver à ses fins. Et, comme certains matins, il restait là, à la contempler, un petit sourire épanouit qui ne quittait pas ses lèvres. Mais ce qu'il préférait chez dans son physique, c'était certainement ses longs cheveux roux, qui avait su séduire nombre d'hommes, dont lui. D'ailleurs, il glissa ses doigts dans cette chevelure flamboyante, son corps toujours contre le sien. Il chuchota alors, en caressant doucement sa joue.

Aller ma belle, réveille toi.

Oh les surnoms affectifs, elle en avait toujours eut le droit. Pourtant, il savait se montrer proche d'elle, comme très distant. Il avait peur de s'attacher davantage à elle, et pourtant, quand elle le regardait dans les yeux avec assistance, Harrison ne pouvait s'empêcher d'oublier tout cette froideur.

Kate n'aimait pas sa vie, c'est vrai, ou pas toujours du moins. Mais il lui suffisait de penser que Jason était à ses côtés pour oublier, avec lui elle se sentait en quelques sortes en sécurité, pourtant ce n'était pas complètement le cas. Puis quand elle voit la faciliter qu'elle a à arnaquer nombreux hommes ça peut la faire sourire, c'est toujours plaisant de savoir que son physique - principalement - fait perdre la tête de ces naïfs hommes. Mais tout de suite elle les trouve ... Ennuyeux, trop facile. C'est bien pour cela qu'il n'y a jamais eu plus avec ces hommes d'un soir, qu'elle ne les a jamais revues ensuite. Parce que ce n'est pas un homme tout gentil, tout naïf qu'elle veut revoir, absolument pas son truc. C'est peut-être en rapport avec la vie qu'elle mène, elle vit dans le danger, donc un mec trop pépère, romantique et gnagna ça la blase trop vite. Elle trouve cela un peu stupide même. Puisque ceux de son milieu ne sont pas comme ça. Côté amies ... Elle ne va plus autant vers les filles, lorsqu'elle était plus jeune elle traînait souvent avec des filles qu'elle appréciait, bien qu'elles étaient tout de même assez rare. Mais en ce moment ce n'est plus trop le cas. Les filles, ce n'est pas elles qui vont lui faire ramener quelque chose, ce n'est pas aussi facile avec elles. Donc elle les laisse tranquille, bien qu'il lui arrive de discuter avec elles quelques instants des fois, c'est comme si elle changeait de vie pour quelques minutes, comme si elle redevenait la Katii qu'elle était avant. Et encore ça ne se passe pas ainsi avec toutes hein non plus.

Jason avait commencé à la sortir de son sommeil en venant balader ses doigts sur son épaule, pour seule réaction elle c'était tourné, si elle n'était pas habituée elle aurait pu sursauter ou même d'un coup se réveiller. Seulement ces petits réveils en douceur ne lui étaient pas inconnus. En effet il arrivait qu'il vienne la réveiller en silence en venant doucement se glisser dans son lit. Et jamais elle ne le jetait hors de la chambre ou plutôt du lit. Un peu de tendresse ne lui faisait absolument pas de mal, c'était même très agréable et c'est pas elle qui va demander que ça cesse. Que ce soit Jason aurait pu la déranger, étant donné qu'ils sont censés uniquement parler boulot, mais pas du tout étant donné qu'il leur arrivait quelques « moments d'égarements », bien qu'on ne peut pas vraiment appeler cela ainsi étant donné que tous les deux sont consentant.

A présent face à Jason, bien qu'yeux clos elle était replongée dans son sommeil, mais voilà, sa main sur sa joue et ses mots vinrent sortir la jeune rouquine de son sommeil, qui tout d'abord marmonna doucement certains mots incompréhensibles. D'ailleurs l'une de ses jambes jusqu'à présent allongé, vint remonter doucement sur le lit, ou plutôt sur celles de Jason du coup. C'est d'ailleurs l'une des choses qui la sortit finalement de son sommeil, elle ouvrit doucement les yeux, son regard se posa alors sur le visage de Jason non loin. Un sourire vint immédiatement prendre place sur ses lèvres, mais elle baissa la tête, venant la poser contre l'épaule d'Harrison. Le temps de s'habituer à la lumière du soleil, pour éviter de le regarder et de fermer les yeux toutes les deux secondes parce que le soleil la gêne. Puis mine de rien elle n'aimait pas sa petite bouille au petit matin, bien qu'il la voyait comme ça bien souvent, mais elle ne s'y était toujours pas fait. Lorsqu'elle reposa son regard sur son visage se fut pour prendre la parole.

« Bonjour Monsieur Harrison ... Ça fait longtemps que tu es là ? »

Sur ses mots elle arqua un sourcil, avant d'aller déposer un baiser sur la joue du jeune homme, comme pour lui dire bonjour, ensuite elle se redressa à l'aide de ses mains en s'appuyant sur Jason dont elle ne c'était pas éloigné son regard se posa sur son réveil, 8h00 passé ... Elle poussa un petit soupir avant de se laisser tomber sur le lit, aux côtés d'Harrison. La jeune rouquine passa une main dans ses cheveux en bataille, histoire de les arranger quand même un petit peu tout en regardant le jeune homme, attentivement. C'est alors qu'elle vint sortir quelque chose à quoi il ne s'attendait certainement pas.

« T’as préparé mon bol de céréales ? »

Kate roula des yeux après avoir dit ça, cela a toujours été une habitude chez elle ça, tous les matins un bol de céréales. Et si elle ne l'a pas elle est de très mauvaise humeur. Vous pouvez lui proposer tout ce que vous voulez, café, thé, ou un simple verre de lait. Eh bien non, ça sera des céréales. Déjà elle déteste le café, elle ne veut pas de thé le matin et elle n'aime pas boire du lait comme ça, ça n'a pas de goût selon elle. Bon évidemment Jason n'est pas la bonne, c'est bien pour ça qu'elle ne lui avait pas dit ça comme un ordre, c'était parti tout seul tout simplement.

Jason sentit la jambe de la jolie rousse, remonter le long des siennes avec douceur. Cela ne le surpris pas, il y était habitué. Et seulement quelques secondes après, elle se décida à sortir des bras de Morphée pour ouvrir les yeux. A sa vue, elle se mit à sourire, ce qui réchauffa le coeur de cet homme au coeur quelque peu meurtri. Enfin, sa tête vint se loger sur son épaule, et Harrison, lui, fixa un instant le plafond, tout en déposant machinalement un baiser sur la tempe de Katii. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le matin était certainement le moment le plus câlin entre les deux jeunes gens. Ils oubliaient leur travail, s'accordaient un petit comportement de couple, tendre et sincère dans les gestes. Et cela n'était pas pour lui déplaire, non, il adorait qu'elle lui montre autant d'affection. Ainsi, il se sentait apprécié, et quel homme serait contre cela? Surtout venant d'une jeune femme comme Kate Sheppard.

"Monsieur Harrison", elle employait parfois ses mots pour le désigner, en sachant pertinemment qu'il détestait cela. Il préférait de loin quand elle interpellait Jason, ou bien Harrison tout simplement. Mais le "Monsieur" juste avant était assez agaçant. Si bien qu'il laissa échapper un petit :

Hey, arrête avec ce "Monsieur".

Puis il esquissa un sourire en coin, dévoilant ainsi des petites fossettes sous sa petite barbe brune, mal rasée. Malgré ses paroles, il savait très bien qu'elle continuerait son petit numéro. Elle aimait par moment le taquiner, tout comme il le faisait. C'était une sorte de rituel, une façon de faire comprendre à l'autre que tout allait bien.

Elle se redressa légèrement, de façon à déposer un tendre baiser sur sa joue, juste après lui avoir demandé s'il était là depuis longtemps. Il croisa son regard et lui répondit avec un petit sourire provoquant.

Juste assez pour avoir un petit baiser matinal.

Jason la suivit du regard, tandis qu'elle se redressa, avant de se laisser retomber dos sur le lit. Le trentenaire glissa son bras autour de son corps, seulement recouvert d'une fine et petite nuisette rouge. Mais elle le surpris assez quand elle lui demanda s'il avait préparé son bol de céréales. Cela faisait maintenant quelques années qu'ils vivaient ensemble et Harrison savait pertinemment qu'elle avait besoin d'un bon petit déjeuner, au sinon, il devrait supporter sa mauvaise humeur toute la journée. Ah les femmes ! Il n'était pas sa bonne, et pourtant, il irait le lui préparer tout à l'heure, comme à chaque fois. Comme quoi, elle avait assez d'emprise sur lui.

J'irais te le préparer après.

Se contenta-t-il de lui dire, tandis qu'il basculait sur le côté de façon à se retrouver par dessus la jeune femme, son corps contre le sien, sans pour autant y mettre tout son poids. Il l'observa un instant dans les yeux, avec un beau sourire en coin. Là, Harrison plaça une mèche de cheveux roux derrière l'oreille de la jeune femme, avec l'incroyable envie de l'embrasser. C'était un homme qui était assez envieux de ce côté, et elle le savait très bien. Maintenant, ils se trouvaient par dessus les couvertures et Jason s'amusa à passer l'oreiller sur la tête de Kate, pour s'amuser un peu.

Kate est une personne joueuse et taquine, ça montre au moins sa bonne humeur, puisqu’elle n’est pas ainsi lorsqu’elle est de mauvaise humeur. D’ailleurs c’est pour cela qu’on le remarque bien vite. Monsieur Harrison … Elle aimait étrangement l’appeler comme ça, surement parce qu’elle savait que lui n’aimait pas, donc elle se faisait chiante avec cela par moment, mais elle savait y mettre fin quand même aussi. Elle l’appelait souvent ainsi juste pour l’embêter, ou tout simplement par pure provocation. D’ailleurs il lui rappela qu’il n’aimait pas être appelé ainsi, d’ailleurs elle ne put retenir ce petit sourire, contente d’elle. La jeune rouquine savait qu’il détestait qu’elle l’appelle ainsi certes, mais elle ne savait absolument pas pourquoi. Ne le lui ayant d’ailleurs jamais demandé, elle préférait juste continuait à l’embêter avec. D’ailleurs en effet elle n’avait pas encore fini pour le moment, dès le matin elle aime l’embêter, c’est du joli …

« Monsieur Harrison, dites mois, pourquoi vous n’aimez pas être appelé ainsi. Peut être trouvez vous que ça vous vieillit … »

Sur ces mots elle arqua un sourcil provocateur, elle avait en plus employait le vouvoiement sur ce coup là. Elle avait mis l’âge de Jason dans le lot, ayant plus de 10 ans de plus qu’elle, mais sans grande méchanceté, avec ce ton taquin. En général Katii est la première réveiller, elle a toujours était du genre lève tôt, c’est souvent embêtant, y a des jours où il est mieux de faire la grasse matinée, trainer quelques fois ne fait absolument pas de mal. Mais non, à 8h00 elle est déjà devant la télévision elle, bien qu’il arrive qu’elle reste quelques instants de plus à dormir, comme maintenant. C’est pourquoi le fait que Jason vienne lui-même la réveiller l’avait intrigué, 8h00 avait de passé, c’est pour cela qu’elle a regardait son réveil, et en effet il était un peu plus de 8h00. Juste assez pour avoir un petit baiser matinal …

« D’ailleurs tu es bien le seul à l’avoir eu . »

Kate eu une légère moue ensuite en pensant qu’elle était la seule à lui avoir adressé un baiser, sur la joue certes, mais c’était déjà ça. A présent allonger sur le lit aux côtés d’Harrison, elle venait de lui demander s’il avait préparé son bol de céréales, elle lui avait demandé ça tout simplement parce qu’il était là à ses côtés en sachant que dans quelques minutes elle devrait avoir son bol de céréales à la main. Mais évidemment elle disait ça, mais elle irait se le préparer elle-même si elle avait droit à un refus, après tout ça ne prend que quelques secondes. Mais il lui dit qu’il irait le lui préparer après, donc elle eu un sourire, c’était déjà ça, bien qu’elle ne venait pas de demander la lune. Mais elle n’eut pas le temps de répondre puisqu’il se retrouva en quelques secondes sur elle, penchant la tête sur le côté elle posa son regard sur son visage, un léger sourire aux lèvres à peine visible. C’est alors qu’il commença à l’embêter avec l’oreiller, rentrant dans son jeu à chaque fois elle penchait la tête avant de finalement choper l’oreiller et le lui envoyer en pleine figure Oo. Elle lui adressa alors un grand sourire toute fière.

« Personne n’embête Kate Sheppard au petit matin … »

Venait elle de lancer avec un petit air supérieur, personne ne l’embête au petit matin, sauf lui … C’est l’un des seuls moment où elle se laisse complètement aller, donc un des seuls moments où ils laissent place à leur douceur l’un envers l’autre, mais aussi seul moment où ils s’amusent disons.

Ça oui, Kate était une jeune femme qui savait énerver son entourage, bien que cela reste totalement attendrissant. C'était une demoiselle énervante, épuisante et pourtant, il adorait ça. Elle savait rendre cet homme d'une nature froide et distante, en un vrai petit ange, totalement sous son charme. Le "Monsieur", suivit du vouvoiement, laissa échapper un petit grognement de sa part, tandis qu'il la fixait sévèrement. Non, il n'allait pas lui crier dessus, à vrai dire, il ne le faisait que rarement. C'était un homme très calme, qui ne se prenait pas vraiment la tête et qui ne haussait pas la voix la plupart du temps. Il préférait les conversations pacifiques, même si par moment, il ne pouvait s'empêcher de pousser son coup de gueule. D'ailleurs, cela arrivait de temps en temps avec elle. Des fois, c'était elle qui lui criait dessus pour se défouler, et c'était réciproque. Mais ils finissaient bien vite par se réconcilier quand il venait la prendre dans ses bras.

Si ça me vieillit? J'ai l'impression d'avoir la cinquantaine...

Bon, peut être qu'il exagérait un peu là. Il gratifia la jolie rousse d'un sourire amusé, tandis qu'il glissait son front contre le sien, fermant un instant les yeux, comme pour profiter de cet instant si délicieux en compagnie de la femme qu'il chérissait en quelque sorte depuis quelques années.

Il était heureux d'avoir été le seul à avoir droit à un baiser matinal. Katii devait parfois coucher avec des hommes, enfin de pouvoir par la suite les arnaquer, en les manipulant. Mais, quand Jason rentrait chez eux le soir, en sachant très bien ne pas la retrouver car elle serait dans le lit d'un autre, cette idée lui donnait mal au ventre. Jaloux? Possible. Et elle, l'était-elle en sachant que lui aussi, devait avoir des relations sexuelles avec d'autres femmes? Il n'en savait rien. Et après tout, la jalousie dans ce genre de boulot n'était pas la bienvenue étant donné qu'ils devaient tous passer par là.

Et je suis fier d'être le seul en l'avoir reçu.

Juste un baiser sur la joue, et pourtant, il trouvait cela tellement attendrissant qu'elle ait cette attention envers lui, sans rien demander. Et puis, comme ce geste venait d'elle, il ne pouvait en être que heureux.

Voila le moment pour eux de jouer les gamins, de gentiment se chamailler, se taquiner, avec une oreiller. Katii la lui envoya en pleine figure, et Harrison ferma les yeux en fronçant les sourcils. Puis il se mit à rire. C'était tellement rare de l'entendre rire, lui qui sans cesse se faisait discret dans son attitude, qui paraissait toujours calme et posée. Et, pour se venger, il posa ses mains sur les poignets de la jeune femme, levant un peu ses bras, toujours contre le lit, alors que ses jambes emprisonnaient les siennes. Ainsi, elle était immobilisée, au plus grand amusement du parisien. Et il vint chuchoter à son oreille, d'une voix provocante :

Mais je ne suis pas personne.

C’est volontairement que Kate l’agaçait à ce moment là, le matin elle est hyper chiante apparemment. Quoique là non encore elle fût gentille, la jeune rouquine peut être bien plus pire que cela. Suite à son grognement elle le fixa plus attentivement, légèrement amusé, tandis que lui la regardait de ce regard sévère qu’elle soutenait, le défiant pas mal du regard actuellement. Lorsqu’il lui dit avoir l’impression d’avoir la cinquantaine elle quitta son regard pour éviter de sourire, sinon on pourrait croire qu’elle se moquer de lui, elle a toujours ce petit air moqueur, d’ailleurs on croit souvent qu’elle se moque des gens et ce n’est pas toujours le cas. Mais elle ne daigna pas répondre à sa réponse, elle partit sur autre chose de bien plus intéressant. Reposant son regard dans le sien.

« C’est hyper excitant ce petit grognement là … »

Il fallait bien qu’elle lui sorte une connerie à un moment ou à un autre, bien que ce ne fût pas totalement une connerie là. Elle fini par lui adresser un petit sourire malin en le regardant. Louna ne distribuait pas des baisers à longueur de journée et à n’importe qui, et encore le seul qui avait droit un baiser, même sur la joue sincère était bien Jason. Fier d’être le seul à l’avoir reçu, ah quand même … C’est pas comme s’il n’en avait rien à faire. Bien qu’ils avaient quelques gestes tendres l’un envers l’autres, des gestes de couple pourrait on même dire. Mais elle ne savait pas si elle était plus importante qu’une autre. Ah les autres … Si vous saviez comment elle déteste les femmes que peut bien rencontrer Harrison … Mais ça elle ne l’a encore jamais avoué et ne le fera très certainement jamais. Mais la jeune rouquine finit par tendre la joue vers lui, réclamant en effet à son tour ce fameux baiser matinal …

« Ah quand même ! & moi ? »

Il ne faut quand même pas l’oublier elle, mine de rien elle a quand même besoin de tendresses elle aussi, et si on demande aux hommes avec qui elle passe la nuit c’est même pas la peine, de toute façon elle n’en souhaite même pas de leur part. A présent ils s’amusaient, y a bien des moments où il faut s’amuser, même lorsqu’on a plus de 20 ans. Mais il ne fallait pas croire qu’elle allait le laisser faire sans broncher, c’est au moment où il ne s’y attendait pas qu’elle lui envoyer l’oreiller en pleine figure. La réaction du jeune homme la fit rire légèrement. Elle aurait cependant du s’attendre à ce qu’il reprenne les choses en mains, mais elle n’y avait pas pensé sur le coup, bien trop satisfaite. Maintenant elle ne pouvait plus bouger, elle écouta les quelques mots qu’il vint murmurer à son oreille et arqua un sourcil en le regardant, sourire aux lèvres.

« Possible … » Mais il fallait s’attendre à ce qu’elle l’embête elle aussi. « Monsieur Harrison n’est pas personne … »

C’est à ce moment là qu’elle vint lui tirer la langue, avec une légère grimace qui restait amusante. Tandis qu’elle entreprenait de dégager ses poignets, sans ses mains elle n’avait plus trop l’occasion de continuer à l’embêtait autrement qu’avec des mots. Mais mine de rien la situation ne lui déplaisait pas totalement.

Kate adorait le défier, sur n'importe quel point. Par exemple, là, Harrison cherchait à être sévère, à lui faire comprendre qui commandait ici. Mais, vu la façon dont elle avait soutenu son regard, il perdit tout crédibilité car un sourire amusé vint apparaître sur ses belles lèvres. Puis elle l'acheva en quelque sorte, lorsqu'elle lui avoua que le petit grognement qu'il venait de lui faire, était tout à fait excitant. Dans ce genre de moments, elle ne savait pas garder son sérieux plus de deux minutes. Et à vrai dire, il n'était pas du tout contre cela, bien au contraire. Au moins, elle ne semblait pas trop se prendre la tête, elle préférait rire, s'amuser, plutôt que de voir tout les mauvais côtés de cette vie. Katii était pour lui, comme une belle leçon de vie, de joie et de bien être, dont il ne pourrait plus jamais se passer.

Avoues qu'il n'y a pas que le grognement qui est excitant chez moi...

A ces mots, Harrison leva les yeux au plafond, avec amusement. Oui, c'était un homme la plupart du temps sarcastique. Et Kate savait qu'il ne se passerait certainement jamais de ce genre de remarques. Elles l'amusaient bien trop pour qu'il reste sérieux plus longtemps, surtout face à elle, qui avait la même vision des choses que lui.

Aucune femme n'égalait la belle Sheppard, aux yeux de ce parisien. Elle pouvait croire ce qu'elle voulait, qu'elle en était une parmi tant d'autres, mais c'était faux. D'ailleurs, si cela avait été le cas, il ne l'aurait jamais pris sous son aile et il ne serait pas là, à cet instant précis, dans son lit à lui faire des câlins, après avoir vécut avec elle plusieurs années. Elle finit à son tour par tendre de la joue, réclamant ainsi par ce geste et ses paroles, qu'elle aussi, elle voulait avoir le droit au fameux baiser matinal. Jason esquissa un beau sourire en coin, alors qu'il venait déposer avec une grande tendresse, ses lèvres sur sa peau pour l'embrasser. Quand ceci fut fait, il croisa son regard et lui adressa un beau sourire sincère.

Décidément, je ne me passerais jamais de toi.

Lui avoua-t-il avec sincérité, tandis qu'il l'immobilisait toujours, juste après qu'elle l'ai à nouveau appelé "Monsieur". Elle aimait le chercher, encore et toujours, et Jason voyait dans cette attitude, beaucoup d'attention de de tendresse. La phrase qu'il avait prononcé plus tôt l'avait étonné lui même. Rares étaient les fois où il lui disait de si jolies choses. Et pourtant, ces mots étaient sortis tout seuls, sincèrement, sans qu'il ne puisse vraiment les contrôler.

Le silence s'installa un instant, juste après cette phrase. Oui, mine de rien, il pouvait vite devenir gêné lorsqu'il s'agissait de faire part des sentiments qu'il pouvait éprouver pour quelqu'un. Il se releva subitement, et après un instant d'hésitation, il décida de reprendre leur jeu. Harrison attrapa l'oreiller et lui lancer en plein visage, avant de sortir de la chambre en courant, comme un gamin.

Jason n’à jamais laisser indifférente Kate, il faut l’avouer, bien qu’elle ne lui a jamais dit à quel point il était important pour elle, tant qu’elle le savait. La jeune rouquine ne pourrait de toute façon jamais le lui dire, sans trop savoir pourquoi, entre eux c’est professionnel, il suffisait de remarquer la distance qu’il mettait entre eux lorsqu’ils travaillaient. Sinon lorsqu’il n’en mettait pas totalement c’était pour coucher avec elle, donc évidemment … A sa phrase elle sourit, son index alla se poser sur le torse nu d’Harrison qu’elle promenait dessus doucement, comme traçant quelque chose, tout en le regardant. Elle fini par poser sa main à plat dessus pour lui répondre.

« Je pourrais … Mais ce n’est pas beau de mentir. »

Kate haussa les épaules en le regardant, elle lui avait dit cela comme s’il ne lui faisait absolument aucun effet. Bien évidemment ce n’était pas vrai, juste pour le taquiner une dernière fois. Elle était seulement impatiente de la réponse que pourrait bien lui donner Harrison sur ce coup là. Une fois qu’elle eut son baiser la jeune rouquine fut enfin toute contente, elle afficha d’ailleurs un large sourire avant de s’allonger correctement dans le lit qu’elle partageait pour le moment avec Jason. C’est alors qu’il lui dit qu’il ne se passerait jamais d’elle, elle pencha la tête sur le côté en le regardant. Quelques paroles qui lui avait plus, c’était important. Elle garda quelques secondes le silence en le regardant, posant sur lui un regard doux.

« C’est bon à savoir. Non je sais que t’es rien sans moi, je te suis vitale. »

Modeste avec ça … Elle ne pensait pas forcement ce qu’elle disait, disons plutôt qu’elle n’était rien sans lui, peut être pas le contraire. Mais elle aimait se dire que c’était peut être réciproque, bien qu’elle ne doutait pas qu’il continuerait à vivre si elle n’était plus à ses côtés, c’est elle qui aurait le plus de mal. Cependant un silence c’était installer, d’ailleurs elle fronça légèrement les sourcils en le regardant, pourquoi ce silence ? Mais deux secondes après qu’elle se soit poser cette question elle se prenait l’oreiller en pleine figure, ne s’y attendant absolument pas le temps qu’elle réagisse il sortait déjà de la chambre. Un petit rire lui échappa avant qu’elle ne lui lance assez fort pour qu’il l’entende quelques mots.

« Ca ne se passera pas comme ça. »

Puis elle sortit en vitesse de la chambre à son tour, n’oubliant pas d’emporter l’oreiller avec elle, très important celui-là d’ailleurs. Elle ne tarda pas à arriver dans le couloir où se trouvait Jason lui-même, bien qu’il fût devant elle, restant un peu plus en arrière elle, elle lança quelques mots en tendant l’oreiller vers lui prête à le lui lancer.

« Harrison, plus un geste ! »

Non elle ne se prenait absolument pas pour un flic, juste un petit peu quoi … Quoiqu’elle ne faisait pas vraiment l’affaire, campé sur ses deux petites jambes en petite nuisette, les cheveux en batailles, un oreiller en guise d’arme. D’ailleurs elle lui balança l’oreiller qui atterrit à côté, elle n’a jamais était très douée pour viser c’est vrai …

Harrison baissa un instant ses yeux pour observer l'index de la jeune femme qui se baladait sur son torse nu, recouvert d'une petite couche de poils. Puis sa main se posa à plat sur celui-ci, tandis que l'homme releva son regard intensément bleu sur elle. Sa phrase l'amusait assez. Son geste sur son corps avait juste totalement trahit ce qu'elle essayait de lui faire croire. Mais il n'y prêta pas attention, il se contenta tout simplement de lui répondre, d'une voix sarcastique, ayant pas mal de répartie :

Ce n'est pas ce que tu disais la dernière fois qu'on a fait l'amour tout les deux.

La dernière fois qu'ils avaient couché ensemble? La semaine dernière probablement. A vrai dire, ils entretenaient des relations sexuelles assez régulières. Et, quoi qu'elle puisse croire, Jason connaissait son corps comme personne, il l'aimait, mais par pour sa poitrine ou ses fesses, comme pas mal d'autres hommes. Quand il lui faisait l'amour, il avait l'impression d'être avec elle depuis toujours, car il connaissait par coeur ses gestes, sa façon d'agir, les courbes de son corps, chaque emplacement de chacun de ses grains de beauté, un sur la hanche, un autre juste à côté de son sein par exemple, elle avait une petite tâche pâle, de naissance, juste derrière le mollet droit.

Après la petite déclaration qu'il venait de lui faire, Kate ne put s'empêcher de se vanter, avec humour. Prenait-elle sa phrase au sérieux? Jason n'en savait rien. Après tout, elle faisait ce qu'elle voulait. Lui, se contenta donc de lui balancer l'oreiller à la figure et s'enfuir de la chambre, pour atterrir dans le couloir, suivit de très près de la jolie rouquine. Quand elle l'interpella, le français se tourna vers elle. Elle jouait les flics, ce qui eut le mérite de le faire rire, ouvertement. Elle comptait lui lancer à son tour l'oreiller? Jason ne bougea pas d'un poil, se contentant de croiser les bras en la défiant du regard, sachant très bien qu'elle viserait encore une fois à côté. Non, elle n'était pas vraiment douée pour ce genre de jeu. Ce qu'il passait se produisit, le coussin heurta le sol, à quelques centimètres de Harrison, qui se mit à esquisser un sourire amusé.

Pourquoi tu t'obstines toujours à essayer de me viser?

Il leva à nouveau les yeux au plafond, avant de prendre la direction de la cuisine. Là, il attrapa une bouteille d'eau, se plaqua dos contre le mur, et resta discret quelques secondes. Assez longtemps pour que Katii ait la curiosité de s'approcher de lui. Quand son corps fit le premier pas dans la pièce, Jason déversa une bonne partie de la bouteille d'eau sur sa tête, avec un sourire provoquant.

Oups...

Mh... après ça, elle compterait certainement se venger, aussi sadiquement. Ce fut la raison pour laquelle le parisien prit de nouveau la fuite en se dirigeant vers le salon.

Là Kate n’avait pas dis vrai, elle lui faisait croire qu’il n’y avait absolument rien d’excitant chez lui, pourtant ce n’était absolument pas le cas. Un petit rien chez cet homme la mettait dans tous ses états. Lui-même le savait, c’est pourquoi elle lui avait dit cela avec une pointe d’indifférence quand même. Puis elle connaissait quand même le caractère de Jason et se doutait bien qu’il n’allait pas rester silencieux à cette remarque, c’est donc avec impatience qu’elle attendait sa réponse. Elle n’en fut d’ailleurs pas déçue. Elle fronça les sourcils faisant mine de réfléchir, comme si cela remontait à des mois et des mois … Bien évidemment elle le faisait en exagérant, mais volontairemen

« Eh bien je ne m’en rappelé pas tiens !

Si on compte aussi que plusieurs hommes sont passés après lui ça peut tenir debout, bien qu’elle ne risque pas d’oublier les moments torrides qu’elle passe avec cet homme là. Elle oublie peut être ceux qu’elle passe avec les autres qui ne sont sans grande importance, à part lorsqu’ils lui font gagner quelque chose de gros, mais sinon elle les oublies sans grande difficulté. Ils étaient à présent dans le couloir, où elle venait de jouer les flics, d’ailleurs ça ne lui allait pas tellement, ça pouvait peut être assez sexy. Mais lorsqu’elle voulu lui lancer l’oreiller il atterrit sur le sol sans même avoir frôlé Jason. Suite à sa phrase elle grimaça à tapa du pied. Le regardant partir avant d’aller simplement récupérer l’oreiller pour aller le reposer dans sa chambre, mine de rien elle l’aimait cet oreiller hein … Dans un élan de curiosité en effet miss Sheppard alla dans la cuisine voir ce qu’Harrison pouvait bien y trafiquer. Seulement voilà, lorsqu’elle traversa à peine l’encadrement c’est de l’eau froide qu’elle sentit glissait de ses cheveux, sur son visage avant de finir sa route sur sa nuisette. Elle resta tout d’abord bouche bée, ne s’y attendant absolument pas, d’autant qu’elle était froide. A son « oups » elle le fusilla du regard. Mais il prit la fuite, elle ne bougea pas. Avant de lever la voix.

« Viens ici si t’es un homme

Autant frapper au bon endroit non ? S’il ne venait pas cela voulait donc dire qu’il n’était pas digne d’être appeler un homme, quesqu’elle aimait jouer avec ça elle … La virilité des hommes, plus particulièrement celle de Jason. Mais comme si de rien était elle alla se diriger vers le comptoir, faut pas s’attendre à quelque chose de bon, elle était trop sereine là …Derrière le comptoir elle faisait plusieurs vas et viens rapide en attendant, du lait, de l’huile – pour le gras -, du café, elle trouve l’odeur repoussante, et un petit peu de céréales histoire qu’ils se collent, c’est pas super appétissant, mais elle faisait tout cela les mains planquer. Disons qu’il allait avoir droit à une recette signée Katii.

Harrison savait qu'elle plaisantait, qu'au fond, il ne la laissait pas du tout indifférente. Peut être lui faisait-il le même effet qu'elle? Car lui, en était fou. Il aurait put passer des heures à ses côtés, à la regarder, à parler ou bien à jouer les gamins avec elle. Après tout, lui aussi passait son temps à la vanner, à lui lancer des sarcasmes. C'était une façon pour lui de lui dire "Je t'aime". Et puis, rares étaient les fois où il se prenait pas tête avec elle, ils préféraient de loin se prendre l'un dans les bras de l'autre. D'ailleurs, c'était assez étonnant qu'un homme comme Harrison puisse être aussi doux et attentionné envers une femme, de façon aussi sincère. Car là, il ne jouait pas un jeu. Ses sentiments étaient tout simplement réels.

Fais attention, je pourrais faire en sorte de te le rappeler.

Lui avoua-t-il avec un petit sourire coquin, alors qu'il glissait sa main le long de sa cuisse, soulevant ainsi quelque peu sa nuisette rouge. Il pouvait la toucher, elle pouvait faire de même de son côté. Depuis un moment déjà ils étaient très intimes, donc, il pouvait bien se permettre de passer ses doigts sur sa peau, à quelques endroits intimes. Il doutait fortement que cela la gêne, étant donné qu'il n'était pas un inconnu à ses yeux.

Voila qu'il repartait dans leur jeu. Katii dans le rôle d'une policière en nuisette glamour, armée d'un simple oreiller, était assez sexy et comique. Mais le plus drôle, fut quand il lui versa la bouteille d'eau sur la tête de la jolie rousse. Elle ne bougeait plus, tandis qu'il avait prit la fuite jusqu'au salon. "Viens ici si t'es un homme." Elle savait exactement quelle phrase utiliser pour faire céder Harrison. Lui qui tenait énormément à sa virilité, il resta un instant immobile, avant de se décider à la rejoindre. Bien sûr qu'il était un homme, oserait-elle en douter à cause de sa lâcheté du moment? Probablement, il lui ferait donc payer très cher ce petit écart.

Bien sûr que je suis un homme !

Il laissa échapper un petit rire, tandis qu'il débarquait dans la cuisine, tout de même sur ses gardes. Il savait que Kate lui ferait un coup foireux, à vrai dire, elle comptait bien se venger du sien, ce qui était une attitude tout à faire défendable. Mais si elle venait à lui lancer le petit mélange qu'elle faisait en cachette, elle le regretterait amèrement, car le réfrigérateur était rempli de nourriture qui attendait sagement d'être utilisé.

Qu'est ce qu'ils pouvaient être gamins parfois. Et tout cela finirait par une petite douche collective, non? Cette idée le fit légèrement sourire, tandis qu'il s'approchait d'elle.

Je ne sais pas ce que tu fais derrière ce comptoir, mais je te conseillerais d'éviter toutes tentatives d'attaques poil de carotte, tu pourrais vraiment le regretter.

Poil de carotte? Voila un des surnoms favoris de Jason, qui était attribué à la jeune femme. C'était une façon de se moquer gentiment d'elle. Mais au fond, elle savait qu'il aimait plus que tout sa chevelure rousse, qu'il la rendait si sexy, charmante et glamour.

Kate ne pourrait oublier ces nuits passés avec cet homme, c’est quelque chose de tout simplement impossible. Elle pourrait en oublier des tas et c’est le cas, mais pas celles-ci … Cependant elle aimait bien le lui faire croire, lui faire croire qu’elle ne se souvenait pas de ces nuits passées avec lui. Comme s’il était comme les autres, qu’elle passait un bon moment avant de partir. Aimerait-elle jouer avec sa jalousie par hasard ? Avouons le, oui … Elle rend souvent un homme jaloux, en particulier Jason, peut être parce que voir un homme s’emporter par jalousie ça montre qu’il tient à elle, et c’est ce qu’elle a besoin. De voir que l’on tient à elle, puisque lorsqu’elle a perdu la personne qui était la plus chère à ses yeux, et ses parents n’ont jamais cherché à la retenir. Ayant tout simplement tout perdu elle se sent délaissé, à l’impression qu’on ne tient pas à elle, oui. La remarque du jeune homme fit sourire la jeune rouquine qui arqua un sourcil provocateur en la regardant tandis qu’elle sentait sa main venir se glisser sur sa cuisse. Au contact de sa main sur sa peau douce elle fut parcourut d’un frisson, imaginez quand même l’emprise qu’il a sur elle …

« Quand tu veux beau brun »

La jeune rouquine eu un léger sourire en le regardant encore durant quelques secondes. A présent ils avaient décidés de s’amuser, d’ailleurs lui avait choisi de la tremper, une chose à laquelle elle ne s’attendait absolument pas. Mais c’est sur, ça réveille ! Seulement monsieur venait de prendre la fuite, mais elle avait les mots pour le faire revenir, elle de son côté préparer quelque chose d’assez repoussant au final. Lorsqu’elle l’entendit dire qu’il était évidemment un homme avant de rire elle eu un sourire amusé tandis qu’elle terminait ce … truc disons … Lorsqu’il revenait dans la cuisine Katii était entrain de terminer le petite déjeuner de Jason, quelque chose de pas très appétissant, à la couleur bizarre, et puis l’odeur du café qui se faisait particulièrement ressentir ne lui plaisait pas. Le truc c’est que maintenant il n’avait plus de café, d’accord, elle n’y était pas allée de main morte. Elle était derrière le comptoir, alors qu’il lui parlait et qu’elle avait les bras fourrés dans le comptoir elle l’écoutait. Elle leva brusquement la tête quand il l’appela poil de carotte. Le fusillant même du regard, dieu sait qu’elle déteste ce petit surnom. Le regretter ? Elle prendra la fuite rapidement, il ne faut pas s’inquiéter pour elle.

« Ne m’appelles pas comme ça … Monsieur Harrison ! »

Bon, voilà, elle venait tout juste de terminer son plat, il allait être le premier - & le seul – à le déguster. Maintenant elle réfléchissait à comment le lui balancer correctement pour qu’il se prenne tout sans qu’il n’ai le temps de filer ou qu’elle-même ne s’en prenne. Alors miss Sheppard décida d’ajouter des céréales encore dans le bol qu’elle était entrain de préparer, assez pour que ça ressemble à un bol de céréales, donc en sortant de derrière le comptoir elle leva les yeux au ciel et lâcha quelques mots.

« Je préparai juste mes céréales vu que tu n’as pas était capable de le faire pour une fille aussi adorable que moi. »

Une fois sa phrase terminer elle était déjà assez loin derrière lui, faisant demi tour elle vint derrière lui assez rapidement, avant de se hisser sur la pointe des pieds, il est beaucoup plus grand qu’elle. Et d’aller bien correctement lui vider le bol sur la tête, oui ça donnait un truc assez moche dégoulinant, elle grimaça avant de réaliser qu’elle était toujours derrière lui et de partir à tout allure.

Bien sûr que Jason était jaloux en voyant plusieurs hommes lui tourner autour. Et pourtant, il ne pouvait pas agir, alors que tous les frapper lui aurait énormément fait du bien. Il aurait voulu leur faire comprendre, par des paroles comme par des coups, qu'elle était à lui, et seulement à lui. Non, il ne la prenait pas pour un objet, loin de là, seulement il aurait aimer lui laisser son coeur et prendre le sien, sans qu'il ne doive partager avec d'autres.

Sa main continuait de glisser sur la cuisse de la jolie rousse, sentant un frisson la parcourir, ce qui le fit sourire. Il passa ses doigts à l'intérieur de celles-ci, effleura son intimité mais ne fit rien de plus. Non, il voulait la faire languir, lui faire croire qu'il allait lui faire l'amour et changer d'avis au dernier moment, juste pour l'embêter.

D'ailleurs il s'approcha d'elle, juste assez pour mordiller avec sensualité, sa lèvre inférieure, chose qu'il adorait lui faire. Mais le temps était venu de stopper ce petit moment d'intimité, pour encore plus la taquiner. Lui verser une bouteille d'eau sur la tête l'avait énormément fait rire, mais il le regretterait bien vite. En arrivant dans la cuisine, il savait bien qu'elle lui ferait un coup foireux, mais si elle le faisait, elle le regretterait amèrement, d'autant plus que c'était lui qui avait toujours le dernier mot, avec qui que ce soit.

Poil de Carotte, c'est mignon, non?

Il lui adressa un petit sourire amusé et moqueur. Mais il le perdit rapidement en sentant un liquide visqueux couler sur sa tête, et le long de son corps. Les lèvres entre-ouvertes, Harrison tentait de réaliser la connerie que venait de faire sa complice préférée. Quelques secondes après, il glissa une main dans ses cheveux bruns et fit tomber un peu du mélange sur le sol, en grimaçant.

Mais... c'est quoi cette merde? C'est dégueulasse !

Comment lui dire implicitement qu'il allait lui faire regretter ce petit écart de conduite. Jason tourna la tête, alors qu'elle, partait en courant. Il alla ouvrir le réfrigérateur, en sortit des oeufs et du ketchup. Et le voila qui se mettait à la poursuivre tout aussi rapidement. D'ailleurs, ce ne fut pas surprenant qu'il la rattrapa assez vite. Il la fit doucement tomber dos contre le sol et vint s'asseoir en califourchon sur elle. Là, il la regarda avec un petit sourire amusé et malicieux et vint frotter le dessus de ses cheveux (rempli du liquide gluant), sur le visage de la jeune femme, en riant légèrement.

Mh... fais moi un gros câlin mon ange.